L’expression de notre humanité devrait être naturelle puisque nous SOMMES humains. C’est cette évidence que nous rappellent les deux phrases ci-dessus. Nous faut-il des piqûres de rappel quotidiennes? La réponse en dansant avec la résonance d’une phrase tirée du mythe de « Sorge »: « Pour qu’un être humain apparaisse et vive, il faut en prendre soin »
Pourquoi devrions-nous absolument être quelque chose ou quelqu’un? Ne pouvons-nous nous contenter d’être, sans y accoler d’attribut?
« Vous êtes un Être humain, non un Faire humain. », disait Neale Donald Walsch.
Bien sûr, nous savons tous qu’il n’y a rien à faire pour être. Alors pourquoi acceptons-nous de nous coltiner des listes interminables de choses à faire? Pourquoi jugeons-nous la valeur de notre journée — ou de notre existence — au nombre de choses accomplies?
La vie ne nous demande rien, même pas d’être nous-mêmes !
Voilà une invitation qui nous paraît particulièrement d’actualité, une invitation pleine d’optimisme, de foi et de réciprocité… C’est donc l’invitation que nous vous lançons pour cette année dansante 2016-2017, en écho au grand promoteur de la paix qu’était Gandhi : sois, soyez, SOYONS ensemble le changement que nous désirons pour notre monde. Comment la Biodanza s’inscrit-elle dans cette incitation à la transformation individuelle et […]
Un extrait de Tomber amoureux de ce qui est de Jeff Foster: Une fleur unique: Tu es une fleur unique, avec ton irremplaçable parfum, ta propre manière de bouger dans le monde, ta propre danse inimitable et créative dans la brise. Une rose ne dit pas à un lys: « Je veux être toi, je veux avoir ton parfum, tes courbes, […]
L’enfant grandit, mais ne se voit pas grandir. Il pense que son vêtement a rétréci. De même, l’âme qui grandit se sent un beau jour à l’étroit dans son costume trois pièces : son environnement de vie, ses relations et ses rôles. Peu importe quelle part de ce costume commence à la gêner aux entournures. Elle va finir par s’y […]
En Biodanza, il existe deux moments pour chaque séance :
Le moment de partage suivi d’une introduction théorique – Verbal
Le moment de danse – Pratique non verbale
Ces deux moments constituent la vivencia car tous deux sont vivenciels.
Une des fonctions de la pratique non verbale est de déclencher un processus de croissance. Ce processus se passe sur le plan moteur, sensoriel, émotionnel, relationnel et peut être exposé, confronté et modifié lorsqu’il est exprimé devant le groupe et lorsqu’il s’inscrit dans un échange.
La parole, une danse de l’être
La partie dite « verbale » de la Biodanza n’a pas pour objet de créer des défenses et résistances supplémentaires autour de ce que nous ressentons, mais de nous permettre d’exposer notre ressenti à sa propre transformation dans le feedback et le partage avec les autres.
C’est ainsi que nous parlons de « récit de vivencia ». Et lorsque le groupe existe de fait en tant que tel, le partage vivenciel de chacun de ses membres est perçu et vécu par tous comme une danse totale. C’est ce qui fait entrer les personnes dans ce que nous appelons « la parole émue ». Elle est émotion pour qui l’offre et pour qui la reçoit.
La cohérence entre les moments de verbalisation et de pratique, donne l’impulsion, l’autorisation au changement.
Par le récit de vivencia, le participantdécrit certains aspects intimes, personnels, témoignant des processus les plus représentatifs de son expérience intérieure pendant un exercice.
Les fonctions du récit de vivencias sont diverses et très importantes :
1. Il permet de revivre émotionnellement une vivencia passée, ce qui permet l’intégration d’éléments de conscience porteurs de sens pour le sujet (connexion à soi).
2. C’est une occasion d’établir un lien de sincérité et de communion avec les autres participants du groupe (connexion à l’autre).
3. Le fait de partager une vivencia intime dans le climat ritualisé de l’intimité verbale représente une expérience en soi cathartique et, par là même, induit une sensation de conciliation profonde avec le monde (connexion à l’univers).
Le récit de vivencias se servant de la parole, donne lieu à un processus de permanence du sens de la propre expérience dans le temps. La parole fonde la réalité. Car, par laparole, des éléments symboliques vont se manifester et participer à l’augmentation du degré de conscience de l’expérience vécue.
Ce processus constitue un passage du niveau vivenciel au niveau émotionnel puis à celui des sentiments car, lorsque le participant narre sa vivencia, il assume l’expériencevécue. Il en devient pleinement sujet. Ce processus contribue au renforcement de l’identité par l’expression de soi au sein d’un groupe.
Il ne s’agit en aucun cas de dialogue thérapeutique et ne donne lieu à aucune forme d’interprétation. La Biodanza n’est pas interprétative.
Le récit de vivencias signifie « exprimer ce qui a été ressenti et non pas ce qui a été pensé ou déduit ».
La description des vivencias, offerte sans aucune interprétation constitue l’expressiond’une vérité personnelle. Le sens de la guérison surgit des faits vécus.
Cet extrait de vidéo d’Aliette de Panafieu (3 minutes), éclaire le miracle du partage verbal au sein de tout groupe, et est inséré ici à titre d’illustration. Elle ne parle nullement du groupe de Biodanza, qu’elle ne connaît probablement pas. Quoique… Ne présumons de rien !
Au cœur du labyrinthe, la grâce. La Biodanza® nous propose d’inverser le paradigme moderne : non plus l’homme au centre du monde, en posture de dominer et d’asservir la vie, mais la vie au cœur de l’homme, la vie comme le sang qui fait battre le cœur du monde. Nous vous proposons de danser ce renversement de paradigme : laisser se dissoudre […]